- bernardin
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• 1512; de saint Bernard♦ Religieux, religieuse de l'ordre de Saint-Benoît, réformé au XIIe s. par saint Bernard. ⇒ cistercien.bernardin, inen. RELIG CATHOL Religieux, religieuse cistercien(ne) qui obéit à une règle issue de la réforme de saint Bernard de Clairvaux.⇒BERNARDIN, INE, subst.HIST. ECCL. Celui, celle qui appartient à l'ordre religieux fondé par saint Benoît et réformé par saint Bernard. Un couvent de bernardins (Ac. 1835, 1878).— P. méton., au plur. Endroit où vivent des religieux ou des religieuses de cet ordre :• ... les parcheminiers et les écrivains occupaient presque toute la rue aux écrivains, (...) auprès de Saint-Séverin, et la rue du Bon-Puits, auprès des Bernardins.FARAL, La Vie quotidienne au temps de st Louis, 1942, p. 11.Prononc. :[
], fém. [-in]. Étymol. et Hist. 1636 religieuses bernardines (La règle et les constitutions des religieuses bernardines réformées de la congrégation de la Divine Providence, Paris, dans Dict. hist. et géogr. eccl., t. 8, 1935, Paris, Letousey, col. 80); av. 1679 (CARDINAL DE RETZ, Œuvres, éd. A. Feuillet, t. 2, p. 245, Paris, 1872 : Nous priâmes tous M. d'Elbeuf de faire trouver bon au Bernardin de conférer avec nous sur la forme seulement dont il auroit à se conduire). Du nom de saint Bernard (1090-1153), moine de Cîteaux, fondateur de l'abbaye de Clairvaux, qui opéra quelques réformes dans l'ordre bénédictin. [Le mot semble attesté au début du XVIe s. : 1512 d'apr. Pt ROB.; 1552 Rabelais d'apr. DAUZAT 1968; chez Rabelais, il aurait le sens de « sornette » d'apr. MICHEL 1856]. L'appellation Bernardines pour désigner les moniales cisterciennes en général est impropre; elle ne devrait s'appliquer qu'aux branches réformées de ces moniales; l'appellation Bernardins des moines de Cîteaux est aussi impropre, St Bernard, n'étant pas le fondateur de leur ordre; (Dict. hist. et géogr. eccl., op. cit., t. 8, col. 806-807 et 811). Fréq. abs. littér. :45.
BBG. — MIGLIORINI (B.). Dal nome proprio al nome comune. Firenze, 1968 [1927], p. 241.bernardin, ine [bɛʀnaʀdɛ̃, in] n.ÉTYM. 1512, p.-ê. dans un autre sens; au fém., 1636; de saint Bernard.❖♦ Religieux, religieuse de l'ordre de Saint-Benoît, réformé au XIIe siècle par saint Bernard. ⇒ Cistercien. || Un couvent de bernardins. || La rue des Bernardins, à Paris.0 Renvoyez les demoiselles de St-Cyr, quand vous ne croirez pas qu'elles sont de bonnes bernardines (…)Mme de Maintenon, Lettre à Mme de Viefville, 24 oct. 1705.➪ tableau Principaux noms de religieux.
Encyclopédie Universelle. 2012.